Pas besoin de longs commentaires pour cet opus que l’on attendait depuis, dit-on, fort longtemps. Ce film n’est pas décevant. Cela va bien au-delà. Derrière la lutte d’un gentil peuple soit disant primitif contre la technocratie et la ploutocratie se cache non seulement les bons sentiments habituels teintés de vague trois D. Mais surtout on voit là la énième rengaine sur la nécessaire adéquation entre l’homme et la nature. Parmi des paysages très réussis se dissimule comme d’habitude l’idéologie passéiste qui fait regretter ce bon vieux temps, celui d’avant, où chacun vivait en harmonie avec son environnement. Le cliché sert aussi à cela : derrière ces belles images stéréotypées se glissent l’idéologie sournoise et anti-intellectuelle qui réinterprète un passé mythique qui n’a jamais existé. Deux heures quarante d’ennuis mais avec quand même trente seconde de plaisir : celui de la publicité du début ou la trois D nous fait croire que l’on peut attraper le bonbon qui vole devant nous. Trente seconde de parfaite réussite !
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