Nietzsche est un philosophe particulièrement difficile à lire et à comprendre. La volonté de puissance, l’éternel retour ou le surhomme, tous ces écrits à travers ces trois thèmes ont été déformés, amputés ou récupérés jusqu’à Hitler. Il faut dire que ses livres pour la plupart sont écrits par brides presque poétiques. Après m’être affronté à celui de Jean Granier (Nietzsche au PUF collection Que-sais-je) j’ai donc lu ce livre de jeunesse de Michel Onfray au style parfois emphatique et peu académique. Difficile donc d’en faire une synthèse. Mais au moins l’envie de lire directement le grand philosophe me tient. Je m’y attaquerai donc le temps de trouver celui qui me tente avant tout : Généalogie de la morale. Pour autant ce livre ici les conclusions de Michel Onfray.
Comment peut-on être nietzschéen ? En insoumis. La leçon essentielle du philosophe se base sur deux notions. Le non concerne tout ce qui entrave la volonté de puissance, donc tout ce qui empêche l’expression de la vie, du plaisir et de la jouissance ; en bref l’idéal ascétique qui se retrouve dans le christianisme par exemple. Le oui s’applique à ce qui favorise l’expansion du vouloir : la vie, le corps, le beau, le plaisir, la joie, la force, l’ivresse, la danse, le rire etc.
Nietzsche concentre sa pensée dans un aphorisme : ‘’formule de mon bonheur, un oui, un non, une ligne droite, un but…’’. Le oui se dit à la vie, le non à ce qui l’entrave, la ligne droite est le cheminement qui conduit à la liberté de l’esprit, le but c’est l’au-delà des aliénations.
Qu’est-ce qui est bon ? Tout ce qui élève dans l’homme le sentiment de la puissance, la volonté de puissance, la puissance elle-même.
Qu’est-ce qui est mauvais ? Tout ce qui naît de la faiblesse.
Qu’est-ce que le bonheur ? Le sentiment que la puissance croît, qu’une résistance est surmontée.
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