Les saveurs simples donnent le même plaisir qu'un mets raffiné, lorsque toute souffrance liée au manque a été supprimée, et un morceau de pain et de l'eau procurent le plus grand plaisir, lorsqu'ils nous arrivent quand on est dans le besoin...Lorsque nous disons que le plaisir est la fin, nous ne parlons pas des plaisirs des débauchés, ni de ceux qui résident dans la jouissance, comme certains le pensent-ignorant et rejetant notre pensée ou l'interprétant mal- mais de l'absence de douleur dans le corps et de trouble de l'âme.
Epicure
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