Ainsi se nomment entre eux les membres du nouveau parti créé à la gauche du parti socialiste. J’ai regardé en différé les différentes interventions de samedi dernier. Si j’y ai trouvé des choses justes, des colères légitimes et des analyses que je partage souvent, je ne me reconnais pas dans le ton ni certaines attaques qui ne peuvent qu’affaiblir les propos entendus sur le fond. Car aujourd’hui les commentateurs officiels de nos médias non moins officiels sont idéologiquement très éloignés des idées de ce parti et d’autre part sont très contents de cette nouvelle concurrence qui peut être un facteur d’affaiblissement du PS. Alors il vaut mieux se concentrer sur l’essentiel. Je reste cependant en désaccord ponctuel et tactique avec les dirigeants de ce nouveau parti. Le travail en interne au sein du PS n’a pas été mené jusqu’au bout. Il eut mieux valu se faire éjecter en refusant toute forme de compromis. Mais la tentation européenne aura été la plus forte. A priori ce scrutin est favorable à ce nouveau rassemblement. La sortie du PS aura donc été une opportunité électorale. Mais même si le résultat sera bon, je crois qu’il faudra attendre au moins les scrutins régionaux et cantonaux suivants pour évaluer l’impact réel de ce nouveau parti. Enfin dernier commentaire : comment dans le discours de Jean-Luc Mélenchon citer des grands moments de l’histoire de la gauche (1848, Jaurès, 1917, la résistance) et ne pas dire un mot, un seul mot sur le front populaire et sur Léon Blum. J’en suis resté très perplexe…
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