L’idée d’organiser des primaires pour faire émerger aux élections le meilleur candidat n’est pas nouvelle. Jusqu’à présent personne n’a trouvé la bonne méthode pour dynamiser une telle méthode. Qu’importe après tout. Seulement, à la vue de la décomposition actuelle du camp réformiste, on ne peut qu’être inquiet des tentatives actuelles. Non qu’elles soient mauvaises. Bien au contraire. Mais malheureusement le calendrier n’est pas le bon. Si on le prend à l’envers on s’aperçoit que l’on n’a plus le temps. Pour choisir un candidat, le populariser, le faire travailler avec les citoyens dans des forums participatifs, préparer un programme par plusieurs conventions thématiques puis validé par les militants, faire une campagne, on s’aperçoit qu’il faudrait pratiquement désigner un candidat (ou une candidate)…maintenant. Ce que font d’ailleurs les autres partis européens puisque finalement leur candidat naturel est le chef du parti. Pas chez nous en France sauf à l’UMP récemment. D’où des retards accumulés et des candidats impréparés. Et des défaites annoncées.
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