Le moindre que l'on puisse dire c'est que la récente nomination de Herman Van Rompuy fait l'unanimité des commentateurs politiques les plus en vue. Il suffit de lire leurs blogs ou le journal Le Monde pour s'apercevoir que leurs critiques vont toutes dans le même sens. Ce n'est pas tant que le 1er ministre Belge serait un libéral certes social, mais tout de même très conservateur qui les gène. Non, il s'agit tout simplement et également de sa personnalité. Pour l'Europe il nous aurait fallu un grand nom, un personnage charismatique qui emporte résolument les instances européennes vers d'autres cieux. Un Georges Washington comme le dit Giscard. Comme si cela changeait le problème. Je ne connais pas Herman Van Rompuy. Je ne lui fait pas confiance comme je n'aurai pas fait confiance à Michel Rocard ou bien VGE. Je n'ai pas certes pas confiance dans ses idées politiques et les structures communautaires risquent de l'étouffer comme les autres. Mais on ne peut juger un homme avant même qu'il est fait quoi que ce soit. DSK sera jugé sur son action au FMI, sa capacité à modifier profondément son fonctionnement. Il faut comme toujours du temps, de la méthode, une certaine vision de l'avenir reposant sur une analyse de la situation existante et toujours, toujours la ferme volonté de transformer le monde. Un principe de réalité à égal distance de l'éthique de conviction et de celle de responsabilité.
En la matière le passé n'est pas toujours garant de l'avenir. Nous verrons bien.
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