Et maintenant il faut y aller. Il y a des propositions à transformer en actions. Et tout de suite car le temps presse. Et puis d’une façon récurrente il y a des thématiques qui peuvent sous tendre ces actions. Je m’attache à en décliner deux qui sont des fils d’Ariane.
Le premier a trait à la création. Pas uniquement celle qui apportera richesse mais toute création : artistique, industrielle, scientifique. Qu’est-ce qui permet la création ? Qu’elles sont les facteurs qui permettent à un individu de créer quelque chose puis ensuite de diffuser sa création ? Pourquoi un Steeve Jobs n’est pas né en Afrique ? Il y a des pays très fortement créateurs. De là surgissent les biens matériels qu’ils soient objets de consommation ou pas ; qu’ils apportent une amélioration ou pas des conditions de vie. Qu’ils apportent de la simple satisfaction ou qu’ils soient terriblement nécessaires pour la vie. La tradition à Gauche c’est d’être assez orientée vers la redistribution et le partage. Mais avant ? Comment devenir un pays particulièrement innovant ? Comment faire émerger un Descartes, un Van Gohg, un André Citroën, un Pasteur ? De l’éducation à la production, c’est toute la chaine de la création à la diffusion qu’il faudrait analyser. Eduquer, Chercher, créer, produire, diffuser tout se tient.
Le second a trait à Vivre de son travail. Le constat est fait depuis longtemps que beaucoup de salariés même avec un travail rémunéré ne vivent pas mais survivent. Permettre à chacun non seulement d’avoir un minimum vital mais surtout de pouvoir vivre normalement avec son salaire : se loger, se nourrir, élever ses enfants, partir en vacances, est un axe fort. Quel que soit son lieu de vie il faudrait s’attacher à décliner les conditions minimales pour que l’ensemble du salariat voit ses conditions de vie être à la hauteur des besoins exprimés. Une société qui s’enorgueillit d’aller vers une République sociale ne peut continuer à expliquer que la règle de survie au minimum est le continuum de sa politique sociale. D’ailleurs à titre d’exemples, la politique du logement sera un des critères déterminants car à lui seul ce poste budgétaire familial est en augmentation chaque année. Mais on pourrait aussi mettre sur la table l’accès et les remboursements des soins (yeux, dents, etc). Pour ne prendre que deux exemples emblématiques. Dans cinq ans, on regardera et on se demandera : est-ce que je vis mieux ?