Il est étonnant que la « folie » de Vincent Van Gogh ait été aussi indûment affirmée et sa mélancolie aussi méconnue. Rejeter quelqu’un par l’alibi définitif de sa folie est évidemment plus facile que d’écouter sa souffrance de mélancolique et l’en délivrer. L’épilepsie admise et toute absinthe bue, on ne peut ignorer portant, cette mélancolie de Vincent dont il a, tant parlé et décrit les symptômes comme un traité de psychiatrie. Ni fou ni maudit, il fut mélancolique.
Extrait de, la face humaine de Vincent Van gogh, de François-Bernard Michel, Grasset