Au delà du résultat, le Paris Saint-Germain bat Auxerre 3 buts à 2, il y a quelque chose de magique et de tragique dans l'enceinte d'un stade. Magique quand on est emporté par les chants des supporters qui ont bien changé au Parc. L'ambiance y est chaude et le speaker pousse encore. Tragique par cet emportement mauvais-enfant à ne voir que les fautes des adversaires et de l'arbitre, sans oublier les noms d'oiseau (en l'occurrence le même chanté sur tous les registres). Du coté de la tribune Boulogne avec un public jeune et familial on songe un instant à tous ces braves gens toujours étonnés de nous savoir assis là parce qu'ils gardent une image désuète datant d'une autre époque. Tant mieux on est bien mieux entre nous.