Lors d’une manifestation organisée samedi par le Parti Communiste, une manifestante expliqua qu’avec 800€ par mois on ne pouvait pas vivre. Terriblement et dramatiquement vrai. Avant l’été lors d’un reportage sur les faucheurs volontaires, un proche de José Bové expliqua qu’avec 800€ par mois il vivait très bien. Il expliquait qu’il n’avait, sa femme et lui, ni électricité ni voiture ni rien en fait.
Le pire c’est que les deux ont raison. Tout dépend du comment on veut vivre. Cela m’a fait penser à Epicure. Les hommes sont dominés par leur désir. Dès que ceux-ci sont satisfaits, il leur faut encore autre chose. Les désirs ne sont finalement jamais satisfaits. La seule façon de résoudre ce problème est de dominer ses passions et d’annihiler ses désirs par une sorte de maitrise de soit. Et donc se limiter aux besoins naturels et nécessaires. Il n’est pas inutile parfois d’y réfléchir. Chacun y apporte, suivant sa propre conception de la vie, des tentatives de réponses plus ou moins conscientes. Cette manifestante n’avait pas vraiment tord. Bien fou ou cynique celui qui irait lui dire le contraire. Mais à y regarder de plus près la question reste cependant posée et pas que philosophiquement.
Cependant il faudrait rappeler à cet homme que par le désir, l'homme produit de la nouveauté dans le monde parce que le désir est aussi un moteur. Le désir est la puissance positive des réalisations humaines, il est auss a caractéristique fondamentale du sujet.
Le désir n'est pas mauvais à la base, c'est le détournement du certaines concrétisations du désir par l'homme qui est mauvais.
Rédigé par : Lucie Beckman | samedi 15 novembre 2008 à 15:00