Ce livre de Robert Merle a été écrit en 1952. Pas une ride pour ce roman que l’on donne à lire et à étudier en première de cette année. Il décrit la vie d’un des Nazis les plus sanguinaires : le responsable du camp d’Auschwitz. A travers sa vie Robert Merle essaye de montrer l’engrenage aussi bien psychique que social qui fera de cet enfant un bourreau froid et méthodique. En voulant rester à la bonne distance je ne suis pas sûr que l’écrivain est réussit sa démonstration. Y en avait il une d’ailleurs ? Je n’ai à aucun moment réussit à adhérer à l’explication car à mon sens rien ne justifie un tel retour non pas à la barbarie mais tout simplement à la négation de tout sentiment humain. Ni l’éducation, pourtant dure et surréaliste, ni les jeunes années faméliques et violentes, ni la première guerre mondiale et son lot d’horreurs, ni la bureaucratie nationaliste et rassurante du parti SA; rien de ceci ne peut à un seul moment être la justification de l’impossible acte abominable. A chaque page j’ai essayé de comprendre et de suivre l’enchainement implacable. Mais je n’ai pas suivi. Ce n’est, il me semble, ni de l’évitement, ni de la peur, ni de l’incompréhension. C’est du dégout (non de l’œuvre courageuse de Robert Merle) et du refus le plus absolu de la moindre justification. Il n’y en a pas voila tout.
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