Dans cette dernière enquête de l’inspecteur Faraday il y a les ingrédients habituels et que l’on aime bien. Il appartient à la série de ces policiers (chez Elisabeth Georges ou Donna Léon) que l’on trouve calmes et réfléchis, presque désabusés sur la vie comme sur le monde. Mais ils ne cèdent jamais rien sur le fond. Ils plient, se taisent, esquivent parfois mais n’en gardent pas moins leurs convictions et le sentiment profond de ce qui est juste. Même romancé, en cela ils nous ressemblent. Le monde de la police, au milieu d’une société Anglaise qui se délite, n’est que le reflet déformé de ce existe. Ce roman c’est l’histoire d’une vengeance, comme souvent, qui démarre à partir du moment où des salariés se trouvent ruinés parce qu’ils escomptaient une belle retraite indexée à partir des fonds de pension que bien évidemment leurs employeurs ont dilapidé. Cela fait froid dans le dos. Le crime certes est inexcusable. Mais surtout on voit une société dans laquelle au bout d’une vie de labeur, il n’y a plus rien : des clopinettes pour survivre.
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