Dans le cas de la France, Tiberghien revisite l'expérience du gouvernement Jospin et montre que c'est manquer l'essentiel que de proposer une interprétation de la politique menée entre 1997 et 2002 qui insiste sur les lois et mesures emblématiques que furent les 35 heures et les emplois jeunes ou sur un discours pour le moins méfiant à l'égard de la mondialisation. De façon paradoxale, c'est pendant ces cinq années que la France a connu sa phase la plus intense de libéralisation. Tiberghien obtient ce résultat sur la base d'une analyse systématique des lois votées alors, dont l'impact est mesuré de façon comparative et sur la base d'interviews avec les acteurs principaux. On y découvre une bonne dose de cynisme.
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