Le dernier né de Donna Leon ne restera pas, à mon goût, comme un de ses meilleurs. L'intrigue écologico politique aurait été intéressante si elle avait servi de support pour une longue descente dans les méandres de la Venise que l'auteure décrivait si bien dans ses précédents romans : un mélange de noirceur optimiste et d'espérance blasée. Mais las, quoi que l'on puisse bien chercher Venise n'est plus au centre de l'intrigue comme d'ailleurs la société italienne que Donna Leon décrivait avec tant de finesse par touches impressionnistes. La famille du commissaire Brunetti est toujours là plutôt comme un décor qui supporte une intrigue qui aurait pu se situer dans n'importe quel pays. Je ne crois pas que cela soit, pour l'instant, une sorte d'internationalisation de son écriture vue et revue chez tant d'autres écrivains à la mode. Espérons que ce ne soit pas non plus un épuisement de la série après beaucoup de densité dans les précédents épisodes. Finalement je trouve ce roman, long trop long. Mais je serai quand même là pour le suivant. C'est comme ça.
On voit que tu as eu quelques heures de libre !!!
Rédigé par : CPL | lundi 11 mai 2009 à 18:58